Lorsque l’on décide de passer à la cigarette électronique, notamment pour se sevrer du tabac traditionnel, on ne pense pas à son assurance vie. Mais il faut cependant savoir que le vapotage et l’assurance vie, sous la forme de la prime d’assurance, sont liés. On vous explique tout.
La consommation de tabac vue par les assureurs
Pour un assureur, la consommation du tabac traditionnel augmente vos pertes de chances de vivre. Il est bien connu que le tabac entraîne de nombreuses maladies et qu’il est mortel chaque année pour plusieurs dizaines de milliers de personnes rien qu’en France. Et si de nombreuses personnes en meurent, beaucoup d’autres sont victimes de maladies plus ou moins chroniques qui sont liées à cette consommation du tabac. Donc, consommer du tabac fait augmenter le coût à l’assureur, et donc il répercute ce coût sur la cotisation demandée sous la forme d’une surprime.
La perception du vapotage par les assurances
Il est admis que la cigarette électronique est bien moins dangereuse pour la santé que le tabac traditionnel, car on n’y trouve pas les nombreuses substances cancérigènes présentes dans la cigarette. De premier abord, on pourrait croire que les assurances voient cela d’un bon œil, puisque le vapoteur élimine avec le temps les risques d’une maladie liée au tabagisme.
Or il faut savoir que les assurances n’évoquent pas le tabagisme en lui-même, mais la consommation de nicotine. Dans la cigarette traditionnelle, la nicotine était intrinsèquement liée à la cigarette. L’un valait l’autre. Concernant les e-liquides, il y a une différence importante. En effet, le liquide peut contenir de la nicotine. Mais cette dernière peut être présente dans des quantités moins importantes. Surtout, on peut consommer un e-liquide sans nicotine.
Cela ne supprime pas totalement le danger, car il n’y a pas d’expertise au long terme sur la nocivité du e-liquide, bien que rien n’aille franchement dans ce sens. Seuls les arômes peuvent poser question, mais le propylène glycol et la glycérine végétale sont des produits utilisés depuis des déniés et que l’on connaît donc bien.
Cependant, la consommation de nicotine est traçable dans le corps, contrairement aux autres produits que l’on trouve dans la vapoteuse ou dans le tabac. Ainsi, il n’est pas rare que les assurances demandent une évaluation. Et s’ill y a toujours nicotine, quelle que soit sa forme, l’assurance vous considère comme fumeur.
Comment faire reconnaître sa qualité de vapoteur ?
Il faut abandonner la nicotine depuis au moins 1 an pour que l’assurance vous considère comme sevré. La consommation d’un e-liquide sans nicotine doit se prouver avec un test, car une simple déclaration ne suffit pas. Pour l’assurance, le e-liquide contient de la nicotine.
La patience et le sevrage total sont donc votre seul argument pour avancer face à l’assurance. Vous pourriez avoir dans l’idée de faire une fausse déclaration, mais vous prenez le risque de voir votre police invalidée en cas de soucis liés à un tabagisme caché. Sur les coûts et les montants d’une assurance-vie, le jeu n’en vaut peut-être pas la chandelle.
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